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SUZURIBAKO TIGRES – MEIJI

Référence : 2022-1072

Suzuribako (nécessaire à écrire) en laque noire et or selon la technique du takamaki-e sur fond nashi-ji représentant deux tigres près de rochers, de bambous et de fleurs de pruniers dans un paysage nocturne. Intérieur du couvercle avec un paysage lacustre.

Intérieur du suzuribako muni à gauche d’une pierre à encre surmontée d’un godet à eau en cuivre en forme de chrysanthème, ainsi qu’un pinceau et un petit couteau. Il comprend dans la partie droite un compartiment de rangement.

Inscription sous la pierre à encre « Pierre à encre faite par Nakamura Chobe ».

Pierre à encre faite par Nakamura Chobe

Japon – Période Edo (1603-1868), moitié du XVIIIe siècle

Hauteur : 5 cm – largeur : 21,8 cm – profondeur : 24,2 cm

Bien que le tigre ne soit pas originaire du  Japon, une grande symbolique lui est accordé. Figure de courage, l’animal a été introduit par le bouddhisme depuis la Chine. Selon la tradition chinoise, le tigre serait issu de l’une des étoiles de la Grande Ourse. Il serait capable de contrôler le vent et son rugissement serait une métaphore du tonnerre.

Dans l’art, le tigre est parfois représenté dans une bambouseraie, comme c’est le cas sur notre suzuribako. Il existe plusieurs explications à cette combinaison. Le bambou ne résistant pas au vent, cela en fait un refuge naturel pour l’animal. Une autre explication voudrait que le bambou agité par le vent représente les péchés. Pour pouvoir y pénétrer et ainsi conjurer le mauvais sort, il faut avoir la force d’un tigre. Avoir le « courage du tigre » est donc une qualité exemplaire, en particulier pour les samouraïs.