Boîte kobako en forme de biwa en laque hira maki-e or et argent.  

Au centre du biwa, bachimen (sorte de bandeau protégeant le biwa) à décor de temple dans un paysage de pin et ouvertures de résonnance factices en forme de croissants de lune (hangetsu). Dos et l’intérieur en laque nashi-ji. 

Traduit littéralement par petite boite, les kobakos sont souvent ornées de décors et de scènes harmonieuses s’inspirant de la faune et la flore nippones. Les artistes japonais jouent avec les matériaux et les formes avec une précision et une minutie comparable à l’orfèvrerie.  

Le biwa est un luth à quatre cordes, utilisé pour accompagner la lecture d’histoires. Il est l’instrument de Benten, déesse de la musique, l’éloquence et la poésie. Il s’agit d’un luth à manche court dérivé du pipa chinois, introduit au Japon au VIIe siècle. Sa forme caractéristique a inspiré le nom du plus grand lac du pays, le lac Biwa, en raison de la similitude entre la forme de ce dernier et celle de l’instrument. Le biwa est un luth monoxyle (taillé dans une seule pièce de bois) généralement équipé de quatre cordes en soie torsadée et dispose de quatre frettes élevées. 

Japon – Ère Meiji (1868-1912)

Hauteur : 2 cm – longueur : 20 cm – largeur : 8 cm